La mairie de Ua Pou photographiée en 1979 par Francis Roche
1) - Le mot commune se dit, pāio mataèinaa, et mairie, haèmataèinaa/faèmataèinaa, mais dans l’usage, c’est le deuxième mot qu’on utilise pour parler de la commune, le premier étant réservé à la dénomination purement géographique, le territoire communal.
Pour traduire :
« La commune est dirigée par un maire et ses adjoints ; ils siègent à la mairie ; ils forment le conseil municipal »,
on dira : « U hakateeìa te pāio mataèinaa e te hakaìki me to īa tau toko ; e tū nei âtou io he haèmataèinaa. O âtou te Pūnaha haèmataèinaa. »
On utilise fréquemment le mot mono hakaìki pour dire maire adjoint, mais le mot-racine mono, très facile d’utilisation pour signifier remplaçant/remplacer, est d’origine tahitienne ; il devrait être banni et remplacé par toko… Pour dire qu’untel travaille pour la commune, on dira qu’il travaille pour la mairie : « E hana īa no te haèmataèinaa. »
2) - Concernant les instances du pays, ceux qu’on appelait autrefois conseillers territoriaux se nomment désormais représentants. En marquisien, ils ont gardé la même appellation de hakatoo.
Pour traduire :
« Les représentants siègent à l’Assemblée de Polynésie »,
on dira « E tū nei te tau hakatoo io te Pūnaha Hau Henua/Pūnaha Hau o Porinetia farani. »
3) - Concernant les instances nationales métropolitaines,
→ pour dire que les députés siègent à l’Assemblée nationale, on dira « E tū nei te tau àkatū io te Pūnaha Hau Nui/Pūnaha Hau farani. » Il ne faut pas utiliser me mot tahitien tepute !!!
→ pour dire que les sénateurs siègent au Sénat, on dira « E tū nei te tau àkahana io te Pūnaha tiketike. »
Patuìa e/Rédigé par Jacques Iakopo Pelleau (2015, corrigé 2019)
Mis en conformité avec la graphie académique marquisienne le 21/08/2022.