Le site de partage de la langue marquisienne
Te tohua niutavavā hou mea àva atu àva mai i te èo ènana
The new site for sharing the Marquesan language

Vue de la plage Vainaho et du Fort Collet, Taiohae, Nuku Hiva. René Gillotin, 1844.

En préambule aux écrits qui seront développés sur ce site, voici trois textes de réflexion sur les îles Marquises, les Marquisiens et leur langue.
En 1996, l’Association des historiens et géographes de Polynésie française, aux côtés de feu le CTRDP, publiaient « Marquises », un recueil de documents variés traitant de l’Histoire et de la culture des îles Marquises. Le premier de ces articles est « La Légende de la Terre des Hommes/Te Haakakai o te Henua ènana » dont l’introduction explique qu’elle fut recueillie auprès de René Uki Haiti, grand sculpteur et animateur culturel, quelques années avant sa mort à Nuku Hiva en 1992. Le texte publié a été revu par Lucien Roo Kimitete et Aline Heitaa.
La législation en vigueur autorise les entités administratives géographiques à posséder un drapeau non officiel. Conformément à cette disposition, c’est à partir de 1979, date de création de l’association « Motu Haka », que Mgr Hervé Le Cléac’h commence à réfléchir à la création d’un drapeau représentant le pays et la nation des Îles Marquises.
C’est au cours de l’année 1994 que Bruno Kohumoetini de Ua Pou compose l’hymne marquisien, « To te Henua Enana, a tū ! ».
Qu’est-ce qui peut bien pousser un popaa, un hāoè, un étranger à créer un site dédié à la vulgarisation et à la promotion du èo ènana/ènata, la langue des Îles Marquises, te Henua ènana/te Fenua ènata ?
Recettes composées par les élèves et le professeur de cuisine de la section AFAT du CETAD de Ua Pou (2000-2001)...
Le 21 mars 1845, Pakoko, chef-hakaìki de Pakiu, Haavao et Hikoei à Taiohae était fusillé par les Français. Comment on est-on arrivé à cette extrémité funeste ? (Suite à des découvertes récentes, on connait désormais avec plus de précison le lieu d'exécution de Pakoko, qui estmentonné dans cet article)
Le 4 avril marque l'anniversaire de la mort de Maheono (le  04/04/1880) qui fut chef-hakaìki de Hanatetena, Tahuata.
Souvent intitulée « Photo de famille des chefs de Nuku Hiva », elle apparaît datée de 1900 ou 1910 dans de nombreux ouvrages traitant des îles Marquises ; en réalité, elle date du 20 ou du 21 avril 1893.
Quel est l’état de la langue marquisienne à l’heure actuelle ?
 Afin de traduire le mot « merci », le dictionnaire de Mgr Dordillon nous propose « kāòha » ; c’est aussi le mot indiqué pour traduire « remercier ». On n’y trouve pas le mot « Koùtaù ». Pourquoi ?
À l’approche des élections, L’Académie marquisienne publie ici une liste de vocabulaire utile à nos concitoyens, à toutes les administrations et aux radios. Faites circuler !
En général, les langues vernaculaires, autrefois non écrites, sont truffées de dictons aussi appelés proverbes. En marquisien, pourtant, je n’en n’ai rencontré que peu.
Selon la légende, Nuku Hiva fut originellement peuplée par deux frères nommés Teiinuiahako et Taipinuiavaku (1). Conformément aux règles en vigueur à l’époque, ce dernier qui était le cadet, s’installa face au soleil levant dans la baie la plus à l’est qui porte désormais son nom, Taipivai peuplée par les Taipi. Son aîné se replia plus à l’ouest, sur la magnifique baie de Taiohae, bordée de cinq vallées, territoire des Teii qui se sont transmis son nom. C’est de cette grande tribu qu’est issu Temoana.
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