1) - Particule préverbale indiquant le non-révolu ; sa corrélation avec nei, ana, aa placés après le verbe, indique l'action en cours.
2) - Particule indiquant la nature du mot qui suit : e potu, c'est un chat (et pas autre chose).
3) - Préposition introduisant le complément d'agent du verbe passif, celui par lequel l'action est effectuée.
4) - Particule affirmative, très allongée, en début de phrase : oui ; c'est cela.
5) - Marque du vocatif, de l'interpellation, toujours en usage, qu'on s'adresse à quelqu'un à l'oral ou par écrit ; souvent répété avant et après le nom de la personne : E Moana e,...
Interrogatif portant sur une quantité dont il est le plus souvent suivi : combien de...? E hia moni ? combien cela coûte-t-il ?
Te èhi : la noix de coco ; te tumu èhi, le cocotier ; e vāhi i te èhi, (littéralement, fendre le coco), faire le coprah.
Mot base.
E èhu : tomber en lambeaux ; se dissoudre. Être en lambeaux, en cendres ; déchets, résidus, cendres.
Nom marquisien du mois de janvier, marqué par la grande récolte de mei. De par sa position, a donné son nom à l'année entière ; te èhua : un an, une année.
Te èi : la dent de cachalot ; taki èi, collier de dents de cachalot ; hakakaièi, gros ornement d'oreille en dent de cachalot.
Anaphorique spatio-temporel ; il renvoit à un endroit ou un moment dont on vient de parler : là, là-bas. No èià, par conséquent ; à cause de cela...
Aussi écrit Èiao : île désormais déserte de 44km² située à 100km au nord-est de Nuku Hiva dont elle dépend administrativement.
1)- Te èka ènana : le curcuma (curcuma longa), rhizome jaune-oranger avec le jus duquel les anciens s'enduisaient le corps pour des raisons ésthétiques, cosmétique et festives.
2)- E èka (S), séjourner, habiter = noho (N).
3)- Marque du superlatif : tata èka, très proche.
4)- Joyeux, gai.
Mot base.
1)- E èkaèka : être réjouit, être amusé ; se réjouir.
2)- Te èkaèka : la joie, le réjouissement.
3)- E haaèkaèka : réjouir qqn, (peut traduire remercier).
Démonstratif corrélatif de la deuxième personne ou de ce qui en est proche : voici, voila. Enā ta òe mea inu, voici ta boisson. Suivi de me, il exprime l'appartenance : «Enā ma ta òe ahi ? Tu as du feu ?».
Mot base
Te ènana (N) : l'homme ; un humain; un être humain/le verbe : être humain. Cette forme est celle utilisée au nord ; son équivalent sudiste est ènata (S). Te Henua ènana (N)/Te Fenua ènata (S) : la Terre des Hommes, nom marquisien des Îles Marquises. Te èo ènana/ènata : la langue marquisienne.
Te ènu : nom d'un palmier endémique des Îles Marquises (pelagodoxa henryana). On le trouve en quantité à Taipivai où les habitants mangent encore ses noix.
Te èo 1)- La voix ; une voix éléctorale. 2)- La langue parlée ≠ te èò : la langue-muscle. Te èo ènana/ènata : la langue marquisienne. Te èo takièka = hīmene : un chant, une chanson