De nos jours, pour tout le monde, le travail se traduit par te hana et travailler, faire son travail par e hana i te hana.
Il existe des expressions et des verbes qui viennent donner des précisions sur la qualité ou l’état de ce travail ; ils sont tous extraits du dictionnaire de Mgr Dordillon et, à chaque fois, la page de référence est précisée.
1) - Les verbes signifiant : s’accumuler, arriver sans cesse
Pour dire que le travail s’accumule, qu’il en vient sans cesse, on pourra utiliser :
*- tiuu, page 267-I : U tiuu te hana.
*- pohotau, page 230-I : U pohotau te hana. → Le travail s'accumule ; ça n'arrête pas...
2) - Les expressions
Pour expliquer qu’un travail est interminable, de longue haleine, il existe de nombreuses possibilités :
E huaei (p. 143-I), e hana kumi ahe (p. 170-I), e hana kumi aho pē (p. 170-I), e hana manea (p. 177-I), e hana moe òa (p. 188-I), e hana nehea (p. 195-I).
3) - Les qualificatifs
*- Un travail, une charge accablante se dit e hana, e amoka mamimami (p. 177-I) ; nombreux sont ceux qui disent aussi : e amoka hatutau.
*- Un travail solide, fait pour durer se dit e hana matapāokooko (p. 180-I) ou bien e hana nenouà/ninouà (p. 197).
*- Un travail parfaitement réalisé se dit e hana heitete (p.136-I), e hana kaèkaè (p.145-I), e hana kāvaivai ti (p. 153-I).
*- Quelqu’un d’acharné à son travail se dira e ènana pupuke i te hana (p. 240).
*- Celui qui regarde les autres travailler sans participer : he ènana putahu tēia (p. 241).
Patuìa e / Rédigé par / Jacques Iakopo Pelleau - 2015
Mis en conformité avec la graphie académique marquisienne le 21/08/2022.
(À l'exception des mots extraits des dictionnaires anciens pour lesquels la graphie originale a été conservée.)