Chanson écrite par Isidore Kohumoetini à l’occasion de la naissance difficile d’un de ses neveux nommé Heivao (Collier/couronne du fond de la Vallée).
(Les mots entre parenthèses viennent éclairer le lecteur sur la structure grammaticale de la phrase que l’artiste-poète a jugé bon construire à sa guise.)
HEIVAO, TO Ù HĪA
(E) kōhoà nei to ù hōupo ia mau mai te tama hou pohuèìa. I te pō māhina hou ē, To ù tiòhi atu ia koe Ma te mahaò o te mata ia koe, Te poèa Heivao. To ù pureìa. Mōumu (E) kōhoà nei to ù hōupo Ia mau mai to koe ata I òto o au nei, To koe nino i puna mai, Te tama o to ù nei hīa. |
Mon cœur désire très fort Voir cet enfant nouveau-né survivre. Cette nuit de nouvelle lune, Je te regarde et Mes yeux sont émerveillés de te voir, Toi Heivao, la beauté même. C'est ma prière. Refrain Mon cœur désire très fort Voir ton image rester fixée Au fond de moi-même, Toi l’être qui vient de jaillir, Toi l’enfant tant désiré. |
Traduit par Jacques Iakopo Pelleau, août 2015.
Mis en conformité avec la graphie académique marquisienne le 12/08/2022.