Le site de partage de la langue marquisienne
Te tohua niutavavā hou mea àva atu àva mai i te èo ènana
The new site for sharing the Marquesan language

Vue de la plage Vainaho et du Fort Collet, Taiohae, Nuku Hiva. René Gillotin, 1844.

Suite à sa traduction du « Journal Marquisien, 1799-1806 » d’Edward Robarts publié aux éditions Haere Pō de Tahiti fin 2018, l’éditeur Robert Koenig, attira l’attention de Jacques Iakopo Pelleau sur l’importance historico-linguistique du premier dictionnaire marquisien-anglais initié par le Pasteur William Pascoe Crook en 1799, lors de son long voyage de retour en Grande-Bretagne au terme d’un séjour de vingt mois sur la Terre des Hommes.Motivé et touché par la participation active du jeune Timautete embarqué avec Crook, Jacques Iakopo Pelleau s'est lancé dans la traduction de cet ouvrage primordial.
Le mot français « chien » se traduit par « peto » dans les îles de Nuku Hiva, Ua Pou et Ua Huna, et par « nuhe » à Hiva Oa, Tahuata et Fatu Iva. Pourquoi cette différence d’appellation pour un animal aussi commun ?
Tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des Marquises savent-ils qu’une « troisième » Vaekehu, du même sang et de même rang que les deux autres, aurait pu changer le cours de l’histoire ?
Entre les détails du journal du missionnaire Crook (1798), qui fondent la généalogie usuelle de Temoana, et ceux donnés par le Pasteur Stewart en 1829 qui la remettent en question, la vérité historique cherche son chemin ; parviendra-t-elle un jour jusqu’à nous ?
E aha te hakatu o te huaahaè ? O ai to òe motua tuaana ? O ai to òe kui teina motua ? Na tēnei tumutekao e haamāàma oti ia òe.Quelles sont les appellations traditionnelles des degrés de parenté en marquisien ? Jacques Iakopo Pelleau fait ici le point des données qu’il a rassemblées pour vous.
Du 26 août au 3 septembre 1838, après avoir parcouru l’Atlantique, fait une halte au pôle sud et pénétré le Pacifique, l’Astrolabe et la Zélée, deux corvettes françaises commandées par Dumont d’Urville, font, à Nuku Hiva, une courte escale illustrée par des artistes d’exception dont les œuvres sont présentées dans cet article émouvant.
Texte dactylographié autrefois par le Père Alain Gilbert, retranscrit par Jacques Iakopo Pelleau, dans lequel on découvre un historique missionnaire de Ua Pou depuis 1840 jusqu’à 1904, date de la séparation entre les Églises et l’État.
Rapport adressé par le contre-amiral Abel Dupetit-Thouars à M. le Ministre de la Marine et des Colonies, sur la navigation de la frégate la Reine-Blanche, après son départ de Valparaiso, et sur la prise de possession de l'archipel des îles Marquises.
L’année 1863 est l’« Annus horribilis » des ènana, particulièrement ceux de Nuku Hiva. Elle marque l’histoire des îles Marquises par la publication conjointe de Mgr René Ildefonse Dordillon et du Commissaire impérial Louis Eugène Gaultier de la Richerie d’un document intitulé du « Règlement du 20 mars 1863 pour la conduite des indigènes de l’île Nuka-Hiva » qui porte une interdiction massive sur tout ce qui faisait l’âme des Marquises et des Marquisiens.
Le 5 janvier 2024 marque la 52ème commémoration de la mort du Docteur Louis Rollin, l’homme qui sauva les Marquisiens de l’extinction.D’un total avoisinant les 80000 en 1800, le nombre des Marquisiens était tombé à 3116 en 1911, puis à 2094 en 1921, soit une perte de plus de 1000 personnes en 10 ans. Sans les soins assidus du Docteur Rollin arrivé à Nuku Hiva en 1923, 1000 autres Marquisiens seraient morts au cours des années 1930, et 1000 autres au cours des années 1940. En 1945, à la fin de la guerre, combien de survivants aurait-on pu compter ?Rédigé en 2016, suite à l’attribution de son nom à l’hôpital de Taiohae, cet article de Jacques Iakopo Pelleau brosse un portrait rapide du médecin au grand cœur ; il est affiché, en français et en marquisien, à plusieurs emplacements dans l’hôpital qui porte désormais son nom. 
À l’occasion du 177ème anniversaire de la mort de Pakoko (21/03/2022), Jacques Iakopo Pelleau a enregistré une nouvelle émission réécrite à la lumière de nouveaux documents qui permettent de préciser le lieu exact de l’exécution du grand chef le 21 mars 1845.  
Intégralité de l’exposé historique au cours duquel Jacques Iakopo Pelleau tente de préciser les circonstances ayant conduit à l’exécution du chef Pakoko, à Taiohae, Nuku Hiva. C’est à l’emplacement même du procès, sur la colline Tuhiva, en vue du lieu de l’exécution, que Maria Aka-Taupotini a filmé le déroulement de l’intervention avec son smartphone. Koùtaù nui ia òe, e Maria !
Le 10 septembre 1852, le chef Temoana signe sa reddition et abandonne toutes ses terres au Commandant particulier Salomon Bolle qui l’envoie ensuite en captivité à Tahiti avec Vaekehu, son épouse. Comment en est-on arrivé à une telle extrémité dont l’issue aura d’importantes conséquences sur la suite de l’Histoire de Nuku Hiva ?
Les premiers missionnaires catholiques français sont arrivés à Tahuata le 6 août 1838. Ce document en latin est la première page d’un registre commencé en 1839 ; il provient des archives de l’évêché de Taiohae et présente le nom des trois premiers baptisés des îles Marquises à Tahuata.
Depuis la création des communes en Polynésie française en 1972, c’est le mot « hakaìki », désignant les chefs traditionnels d’autrefois, qui est utilisé pour désigner les « maires » des îles Marquises. Pour expliquer la signification de ce mot, il était logique, à l’époque, de se baser sur le mot tel quel, composé du préfixe factitif « haa-, haka- » (Signifiant « faire ») et du mot « ìki », dont tous les Polynésiens connaissent la signification de « petit ». Cet article de Jacques Iakopo Pelleau propose une nouvelle piste bien argumentée...
Page 3 sur 3